Comme un poisson dans l’eau 3615 Seňor Mickaël Bejean Nouvelles Formes

Installation
du samedi 30 mars au mercredi 10 avril

Installation accessible de 13h à 17h les samedi 30, dimanche 31 mars et lundi 1er avril, puis de de 14h à 18h mercredi 3 avril, samedi 6 avril.

Suite à un incident technique l’installation n’est pas accessible dimanche 7 avril et mercredi 10 avril.

Comme un poisson dans l’eau transforme la chapelle Saint-Étienne de la Citadelle de Besançon en un aquarium géant avec des gardons, des ablettes, des goujons (pour ne citer qu’eux) en format XXL grâce à des projections vidéos.

L’occasion d’observer la faune aquatique locale, qui peuple le Doubs autour de Besançon, avec en bonus la possibilité pour le public d’y ajouter sa touche personnelle.

Crayons et feutres en main, les participants peuvent ajouter des poissons, des plongeurs, des sous-marins (ou tout ce qui leur passe par la tête) dans la projection, via un dispositif inventé tout spécialement par 3615 Seňor.

Cette installation plonge les visiteurs au cœur de la nature locale tout en éveillant leur créativité.

Images par Mickaël Bejean – Responsable Aquariologie et des programmes de sauvegarde de la faune aquatique de la Citadelle.

En partenariat avec la Citadelle de Besançon

 

3615 Seňor

3615 señor est une hydre dont on a arrêté d’essayer de compter les têtes. Les membres du collectif, par affinité, envie ou disponibilité travaillent par groupes de tailles variables à différents projets allant du concert à l’atelier en institution, en passant par les installations interactives et les scénographies brutes. La richesse de ses réalisations vient de la diversité de ses participants et de ses participantes.

Mickaël Bejean

Passionné par les milieux aquatiques, Mickael Béjean explore les rivières de Franche-Comté avec sa caméra depuis de nombreuses années. Il œuvre pour la protection des espèces aquatiques menacée au sein du Museum Besançon où il occupe le poste de responsable de l’Aquarium et des programmes de sauvegarde de l’Apron du Rhône et des écrevisses autochtones.

En plus de sa fonction, Mickaël Bejean se bat pour sauver l’apron de la disparition depuis 20 ans, l’espèce étant menacée par la pollution, le réchauffement climatique ou encore l’activité humaine. À l’heure où les records de chaleur tombent les uns après les autres, et où les sécheresses sont devenues monnaie courante, se pose forcément la question du découragement, du sentiment d’impuissance. Alors, le scientifique n’a-t-il pas l’impression de se battre pour rien ? « On se pose souvent la question de pourquoi on fait cela. Plein de gens se posent des questions sur l’efficacité de nos actions. À cela, j’ai une réponse assez facile : moi, j’ai fait quelque chose pour cette espèce. Et vous, vous avez fait quoi ? Oui, parfois j’ai l’impression de donner des coups d’épée dans l’eau, mais j’ai essayé avec toute l’énergie que j’avais. »

Le responsable aquariologie et des programmes de sauvegarde de la faune aquatique estime porter un discours qui va au-delà de l’apron et du milieu scientifique : « Notre engagement ici, il est déjà politique. On fait un maximum de choses pour sauver les différentes espèces. Rien que le fait de s’engager dans ces programmes, c’est politique. »

Nouvelles Formes

Même si on organise le festival et qu’on diffuse des installations sur le territoire pendant le reste de l’année, il nous arrive d’avoir des idées (souvent un peu saugrenues au départ), en se disant « tiens ça serait cool si on pouvait faire ça ».

À ce moment là, on va voir des artistes, des développeurs, des constructeurs, des chercheurs, des potes, enfin des personnes qui savent faire. On leur expose nos envies, souvent au début ça les fait rire, et puis on commence à les titiller avec nos fameuses questions « est ce qu’on peut le faire ? » et rapidement (vu qu’ils sont tous super bons et ingénieux) arrive « et si on le faisait ? ».

Avec ce genre d’échanges, on a participé à la conception et pu créer ACT, la conférence Le web au service des usagers ? en 2022, Nouvelle Chine, Sol Vif et la chasse aux oeufs électroniques en 2023 et Touché, Bougé … Créer, Comme un poisson dans l’eau, Insectasia et les ateliers Playtronica en 2024.

On peut donc être producteur et parfois aussi co-concepteur…

Nouvelles Formes est une association artistique bisontine portée sur la technologie et accordant une attention particulière aux créations pluridisciplinaires, interactives et innovantes. Nouvelles Formes regroupe une vingtaine de personnes (indépendants, chercheurs, professionnels de la culture, artistes, étudiants, médiateurs, curieux) autour de la volonté de participer à l’émancipation du libre arbitre numérique en amenant le public à manipuler des formes artistiques singulières.